Un joy joy noël que c'était, comme les trois chaussettes suspendues chaque année où le eux manquait, pour un joy doublé. Ce fut plein de geekeries, de musique, de douceur dedans et dehors, de complicité, pas de feu cette année, pâques sera aux tisons.
2012 eut des défauts et des qualités, mais je ne lui reprocherai pas ces derniers jours tout doux.

Recevoir un très joli paquet, merci Madame et Castor, préparer un retour, et des envois, et emballer les cadeaux, avec plusieurs couches, pour faire durer la surprise, et laisser le temps au rose de monter aux joues.

Quitter son foyer le coeur serré, sans avoir reveillé les amours qui dorment encore, sentir la nuit froide sur les joues, et voir heureusement les journées difficiles s'écouler rapidement. Reprendre la route, s'enfoncer dans la nuit au fur et à mesure des kilomètres, se presser pour retrouver la chaleur du foyer, le sapin installé trop tôt qui s'affaisse, les rires d'Anatole, les mini-spectacles musicaux et dansés à trois, se blottir avec bb sous la couette pour l'endormir, sortir d'un demi-sommeil pour aller se blottir dans d'autres bras, chocolat chaud petit gâteau et film du soir lovés dans le canapé. Dormir. Recommencer.

9 mois se sont écoulés depuis mon dernier message ici, 9 mois comme une grossesse, 9 mois pour prendre du temps avec les miens, pour avoir de nouveaux projets, de nouveaux doutes, le temps d'apprendre à être mère tous les jours, d'apprendre à vivre à trois, donner du temps aux uns et aux autres, mais toujours l'envie de revenir ici, de partager, après tout le temps que je passe à recevoir en lisant/regardant les autres blogs.
Alors peut-être que cette fois-ci sera la bonne, je vais essayer de rester.

Pour changer d'Anatole, parlons un peu littérature ! Voici donc un livre dont le titre n'a rien à voir avec mon fiston d'amour. On ne se demande donc pas comment il est arrivé dans ma bibliothèque de jeunesse, néanmoins, outre ce titre à la sonorité si douce et délicate, le contenu ne l'est pas moins (purée c'est beau c'que j'dis).

Un chouette livre pour ceux qui traînent une casserole derrière eux, pour apprendre à vivre avec. Un récit simple, qui prend tout son sens grâce aux crayonnés délicats d'Isabelle Carrier. Parce qu'au fond, on est tous un petit Anatole !

Attention blog en friche, il est temps de débroussailler tout ça... J'ai raté les 1 an de mon blog (je vais bientôt me rattraper), et je fête les 3 mois d'Anatole ici avec 6 jours de retard... La honte !

C'est un mois merveilleux qui vient de s'écouler, où chaque jour petit Anatole grandissait, découvrait, et progressait à une vitesse incroyable. Anatole à 3 mois c'est mister sourire 2012, c'est un grand bavard, c'est un bébé qui dort 9h par nuit en moyenne (et toutes les nuits), c'est des joues, mais des joues ! Tellement dodues qu'on en mangerait, c'est une belle bouche à bisous, ce sont des yeux de plus en plus clairs comme son papa, un bidon tout rond, c'est aimer serrer des objets contre soi, c'est aimer encore plus les goûter, c'est adorer faire du vélo avec les jambes, c'est kiffer la vibes avec sa mère, mais aussi avec son père, ça commence à faire de l'exclusivité maternelle pour être dans les bras (et c'est tant mieux, ça permet d'exit un peu la belle-mère envahissante qui a du mal à accepter qu'elle est la grand-mère d'Anatole et non sa mère), ça joue tout seul dans son coin parfois et on a beau essayer tout le palmarès des trucs de la honte pour attirer son attention, c'est toujours le jouet qui gagne (ou presque). Bref, un petit Anatole de 3 mois, c'est du bonheur en barres chocolatées !

Et voilà, Anatole a deux mois, il a fait son premier vrai sourire le 1er janvier 2012 (une chic façon de commencer l'année, non ?), depuis on se marre comme des baleines, on se connaît bien mieux, oh oui, et on profite du temps qu'il nous reste à passer ensemble (encore un mois et ce sera le drame). Deux mois, deux fois 550km en voiture, deux fois 3h30 de TGV, trois nuits de 9 heures, beaucoup plus de 5 heures, 5-6 tétées par jour, un film tous les soirs ou presque avec papa, a rencontré toute la famille et un grand nombre de copains, a une place en crèche familiale, 5kg de bonheur !

Ohlala le temps passe, Anatole fête ses 1 mois aujourd'hui, la tempête s'est un peu calmée, j'arrive à pointer le bout de mon nez dehors avec mon bébé de temps en temps, pas trop souvent, pas trop longtemps, ça fait encore un peu peur. Entre temps on se découvre, on se serre, on se respire. J'ai arrêté de pleurer au bout de deux semaines, j'ai toujours le coeur gros gros gros,  qui déborde, déborde de mille émotions, mille couleurs, avec des pétales et des paillettes, un vrai feu d'artifice, c'est ça l'amour maternel?

Sinon ses 1 mois en nombres, ça donne quelque chose comme 7 tétées par jour, à peu près autant de couches, 2 visites chez le médecin, 2 chez l'ostéo, 15 lessives, 75198642316789 bisous, 984761456137815465144863 calins, 54 sourires aux anges, 3 ébauches de vrais sourires, 1kg100 en plus pour lui, 9 en moins pour moi, 15 nuits correctes, 1 tétine tolérée rarement et seulement en journée pour libérer le petit doigt de sa mother, un regard de coquin, et un bébé chat qui adore le bain, danser avec ses parents, écouter de la musique, vibrer en voiture, et regarder par la fenêtre la pluie tomber et les dernières feuilles remuer.

(pardon pardon pour les photos d'une si médiocre qualité, mais je n'arrive à dégainer que mon téléphone, ou presque...)

Et merci merci du fond du coeur à toutes pour vos petits mots, je n'ai pas le temps de vous répondre individuellement comme vous vous en doutez, mais le coeur y est !